Dans beaucoup de cas, vous devrez effectuer votre premier amorçage depuis un lecteur de disquettes, en utilisant la disquette de secours. En général vous avez besoin d'une disquette haute densité (1440 kilo-octets) de 3,5 pouces.
Des disquettes d'installation 5,25 pouces, double densité (1200 Ko) sont aussi fournies.
L'installation à partir d'un cédérom est aussi possible avec certaines architectures. Sur les ordinateurs qui acceptent de démarrer sur cédérom (cédérom amorçable), vous devriez pouvoir faire une installation entièrement sans disquette . Même si votre système ne peut pas démarrer à partir d'un cédérom, vous pouvez utiliser le cédérom en même temps que les autres techniques pour installer votre système, une fois que vous avez démarré par d'autres moyens ; voyez : Chapitre 5, Démarrer le système d'installation.
Les cédéroms de type SCSI et IDE/ATAPI sont reconnus. De plus, toutes les interfaces de cédéroms non standard reconnues par Linux sont reconnues par les disquettes de démarrage (comme les lecteurs Mitsumi et Matsushita). Cependant, ces modèles peuvent demander des paramètres de démarrage spéciaux ou d'autres méthodes pour les faire fonctionner ; et démarrer à partir de ces interfaces non standard risque de ne pas être possible. Le HOWTO Linux CD-ROM contient des informations détaillées sur l'utilisation de cédéroms avec Linux.
L'installation à partir d'un disque local est possible sur beaucoup d'architectures.
Vous pouvez aussi démarrer votre système sur le réseau.
L'installation sans disque, en utilisant le démarrage par réseau et le montage par NFS de tous les systèmes de fichiers locaux, est une autre option — vous aurez probablement besoin, pour cela de 16 Mo de mémoire.
Après l'installation de votre système de base, vous pouvez installer le reste de votre système grâce à toutes sortes de connexion réseau (y compris PPP), via FTP, HTTP ou NFS.
Si vous utilisez un système de type Unix, vous pouvez installer Debian GNU/Linux sans utiliser le debian-installer qui est décrit dans la suite de ce manuel. Cette manière de faire peut servir à des utilisateurs qui possèdent des matériels non reconnus ou qui sont sur des machines qui ne peuvent se permettre un temps d'arrêt. Si cette technique vous intéresse, reportez-vous à Section A.4, « Installer Debian GNU/Linux à partir d'un système Unix/Linux ».
Les disquettes de démarrage Debian contiennent un noyau construit pour permettre de faire tourner un maximum de systèmes. Malheureusement, sa taille augmente en conséquence, avec beaucoup de pilotes qui ne seront jamais utilisés (voyez : Section 8.5, « Compiler un nouveau noyau » pour apprendre à construire le vôtre). Cependant, le support du plus grand nombre de périphériques possible est voulu afin de s'assurer que l'on puisse installer Debian sur le plus de matériel possible.
En général, le système d'installation Debian reconnaît les disquettes, les disques IDE, les disquettes IDE, les périphériques IDE sur le port parallèle, less contrôleurs et disques SCSI. Les systèmes de fichiers reconnus comprennent MINIX, FAT, les extensions FAT Win-32 (VFAT), parmi d'autres (notez que NTFS n'est pas reconnu ; vous pouvez l'ajouter plus tard, voyez : Section 8.5, « Compiler un nouveau noyau »).
Les interfaces disques qui émulent l'interface du disque dur « AT », qu'on appelle souvent MFM, RLL, IDE ou ATA sont reconnues. Les très vieux contrôleurs de disques 8 bits utilisés dans l'ordinateur IBM XT ne sont acceptés que par module. Les contrôleurs de disques SCSI provenant de beaucoup de constructeurs différents sont reconnus. Voyez le HOWTO de compatibilité matérielle Linux pour plus de détails.
Les disques SCSI sur IDE et certains contrôleurs SCSI ne sont pas reconnus, parmi lesquels :
Les adaptateurs SCSI conformes au protocole EATA-DMA comme le SmartCache III/IV, les familles de contrôleurs SmartRAID et les contrôleurs DPT PM2011B et PM2012B ;
La famille de contrôleurs SCSI NCR 53c7 (mais les contrôleurs 53c8 et 5380 sont reconnus).